William Sheller et l'orchestre du Grand Théâtre de Reims

Vendredi soir, au Grand Théâtre de Reims, c'était concert symphonique.
On y jouait Fauré, Schubert et Sheller. Pour l'occasion, monsieur Sheller venait sur scène présenter chaque nouvelle pièce.

Pour sa première élégie pour violoncelle, tout commence par les contrebasses et dès les premières notes du violoncelle, on retrouve la couleur et l'univers du compositeur.
Pour la seconde, cette dernière note magique, celle que l'on n'entend plus mais qui reste dans l'air, présente, presque palpable.
Pour la petite histoire, Sheller les conte à merveilles, une élégie est une pièce en souvenir d'une personne et ces deux-là ont été créées il y a une dizaine d'années par Henri Demarquette, salle Pleyel...
De lui, on a aussi entendu la symphonie Sully, pleine de cette couleur indéfinissable, mais reconnaissable entre toutes.

Puis des chansons...

La tête brûlée avec ce sentiment étrange lorsque l'introduction de cette chanson maintes fois écoutée est jouée par un clarinettiste voisin de pupître à la contralto lors d'une série de concerts, une autre vie.
Le nouveau monde aux bords des larmes avant même qu'elle ne commence, un trop plein d'émotions allant crescendo en même temps que l'orchestre, encore perceptible bien après la fin de la chanson (ma préférée ?).
Sur Quand j'étais à vos genoux, on a senti le soleil et une brise légère traverser la scène, et les planètes se sont mises à danser, avant de frôler la folie.
Pour finir, Un homme heureux, a capella, plus un souffle dans la salle...

Comments

[isa la sorciere]

@patr : bienvenue ! Je ne sais pas si ce concert a été capté en vidéo, ni où le trouver malheureusement.

[patr]

Bonjour,

Pouvez-vous me dire si je peux et ou retrouver la vidéo de ce concert à Reims SVP

Merci